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3D RELIGION CENTER

Un regard d'innovant sur le monde de la RELIGION ! En route vers le futur : Faits majeurs, Tendances, Curiosités contemporaines ... bientôt réalités de notre quotidien. Le WEB, matière vivante !

Allemagne - Le culte religieux et catholique détruit pour cause d'extraction de charbon

Publié le 7 Septembre 2022 par 3D RELIGION CENTER dans charbon, religion, Allemagne, eglise, production electrique

Une église entièrement rasée pour mieux extraire du charbon (Allemagne - Rurh)

L’abandon progressif de l’énergie nucléaire en Allemagne est loin d’être sans conséquence, et si le recours croissant au charbon dans la production électrique a déjà entraîné une forte hausse des émissions de CO2, il impacte également de manière directe des communautés locales entières, parfois contraintes de plier bagages.

Dernier exemple en date dans le petite village d’Immerath, coincée entre la Ruhr et les Pays-Bas et dont l’église vient d’être totalement rasée pour laisser place à l’agrandissement d’une gigantesque mine de charbon, malgré les protestations d’habitants et de militants écologistes. 

L’église d’Immerath, symbole d’un charbon tout puissant

 

En accord avec sa volonté de rouvrir et d’agrandir les mines de houilles et lignites existantes sur son territoire, le gouvernement d’Angela Merkel n’hésite pas à sacrifier les villages et les populations concernées. Lundi 8 janvier 2018, une église centenaire de l’ouest du pays a été détruite suite à la délocalisation du village d’Immerath. Édifice symbolique dans cette région rurale, ce lieu de culte n’aura pas résisté à la frénésie du charbon allemand qui semble tout emporter sur son passage.

Avant l’église, plusieurs milliers d’habitants de la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie avait dû déménager pour laisser place à une immense mine à ciel ouvert opérée par l’énergéticien RWE. Propriétaire du plus gros parc de centrales à charbon d’Europe, le groupe allemand prévoit notamment d’extraire toujours plus de combustible du site minier voisin de Garzweiler et nécessitait pour cela une extension de la surface d’exploitation. Précisons ici que le lignite, très bon marché, ne se trouve qu’en surface et impose généralement d’immenses zones d’exploitation.

Déplacés dans une commune voisine, les 900 villageois d’Immerath, ont retrouvé depuis dans leur nouveau village, Immerath-Neu, leur école, le jardin d’enfants et leur cimetière. En revanche, leur église, qui avait été « déconsacrée » après un ultime office fin 2013, était promise à la destruction, malgré une bataille juridique remontée jusqu’à la Cour constitutionnelle. « Qui détruit la culture détruit aussi les êtres humains », clamait en vain des militants de Greenpeace sur une banderole, lundi matin, avant que les machines n’entament leur entreprise de démolition.

Des déplacements de population qui sont monnaie courante

De manière générale, les déplacements de population liés aux mines de charbon se sont multipliés ces dernières années, en Lusace notamment, région de l’Est proche de la Pologne, où des villages entiers ont été rayés de la carte. « En 2007 déjà, une église vieille de 750 ans avait été déménagée de 12 km entre Heuersdorf et Borna (est), sur deux plateformes roulantes et pour 3 millions d’euros, pour éviter de la détruire », rappelle l’AFP.

En 2014, c’est le petit village « vert » de Proschim ainsi que de nombreuses fermes alentours qui ont été détruits pour permettre l’ouverture de nouvelles mines. Proschim était pourtant considéré comme une référence en matière d’énergies renouvelables. Entourée d’éoliennes, de centrales solaires et de centrales biogaz qui alimentaient près de 15.000 foyers, la communauté locale semblait s’être dévouée à la cause verte. Insuffisant pour le gouvernement qui tente depuis 2011 de combler le vide laissé par l’énergie nucléaire et a fait le choix d’un retour au charbon pour accompagner le déploiement des énergies vertes.

En Allemagne, la sortie du nucléaire n’est pas sans contrepartie

Le plan énergétique mis en place en catastrophe par Angela Merkel (suite à l’accident de Fukushima en 2011) a en effet placé nos voisins d’outre-Rhin dans une situation énergétique complexe. Si l’objectif de la chancelière allemande était avant tout de sortir l’Allemagne de sa dépendance à l’énergie nucléaire d’ici 2022 via la fermeture des 17 réacteurs allemands (seuls 8 sont encore en fonctionnement à l’heure actuelle), ce désengagement progressif ne fut pas sans conséquence.

Se tournant pleinement vers les énergies renouvelables, le pays est bel et bien parvenu à déployer les filières solaire et éolienne pour atteindre en 2016 plus d’un tiers de la production d’électricité du pays (32% de la consommation étaient couverts par les énergies vertes). « Pourtant, le rythme de croissance actuel ne permettra pas d’atteindre les objectifs qui avaient été fixés pour 2020 », soulignent les experts du think tank berlinois Agora, et ces chiffres éloquents cachent une réalité bien différente en matière de coût de l’électricité et d’émissions de CO2. L’Allemagne est devenue dans le même temps, un des pays, avec le Danemark, où l’électricité est la plus chère (presque deux fois plus que le tarif actuel en France), mais également un des pays européens les plus pollueurs du fait d’un recours au charbon accru ces dernières années.

Les autorités se sont vues contraintes de recourir aux énergies fossiles comme le lignite ou la houille afin de garantir la stabilité de son réseau électrique et la production d’électricité à base de charbon a donc considérablement augmenté (et avec elle les émissions de CO2). Le charbon représente aujourd’hui près de 40% de la production d’électricité nationale et le gouvernement cherche toujours à réexploiter d’anciennes filières de ce combustible sur le territoire.

Crédits photo : Dr James A. Cameron (Twitter)

source : https://lenergeek.com/2018/01/12/allemagne-eglise-charbon/

Plus d'infos sur l'éolien en mer et les questions d'environnement concomitantes avec l'énergie - écologie

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En Inde, les appels à la haine sont devenus monnaie courante

Publié le 3 Janvier 2022 par 3D RELIGION CENTER dans haine, Inde, religion, Narendra Modi, Premier Ministre, musulman, religieux, extrémiste, hindou, pays laïque, pays multiconfessionnel, nation hindoue, groupe ultranationaliste, fanatisme

Si nous sommes cent d’entre nous prêts à tuer deux millions d’entre eux, alors nous serons victorieux et ferons de l’Inde une nation hindoue 

Pooja Shakun Pandey, du Hindu Mahasabha, un groupe ultranationaliste

Ces idées sont très anciennes, mais elles sont désormais énoncées en toute impunité, sans qu’aucun membre du parti au pouvoir les condamne et avec le soutien tacite du gouvernement

Gilles Verniers, professeur de science politique à l’université privée d’Ashoka, dans la banlieue de New Delhi.

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L’archevêque Vigano soutient les «anti-vax» suisses

Publié le 12 Décembre 2021 par 3D RELIGION CENTER dans archevêque Carlo Maria Vigano, anti-vax, suisse, vaccin, Vigano, Carlo Maria Vigano

L’archevêque Vigano soutient les «anti-vax» suisse

L’archevêque Carlo Maria Vigano, ancien nonce apostolique aux Etats-Unis, a écrit début novembre 2021 une lettre ouverte soutenant les manifestants contre les mesures sanitaires en Suisse. Dans un discours aux forts accents complotistes et millénaristes, il attaque aussi bien les vaccins, que l’écologie ou encore les médias.

Chacun se fera son opinion sur les contre-vérités
ou pas
énoncées par ce média suisse nommé https://www.cath.ch

Lire l'appel de l'
Archevêque Carlo Maria VIGANO

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Archevêque Carlo Maria VIGANO : "...C'EST LE PRÉLUDE À LA FIN DES TEMPS...

Publié le 12 Décembre 2021 par 3D RELIGION CENTER dans religion, insurrection, archevêque, Carlo Maria VIGANO, parti politique, dictature, alliance anti-mondialiste, tyrannie, peuple, nation, Mgr Carlo Maria Vigano

Face à ce coup d’État mondial, il est nécessaire de former une alliance anti-mondialiste internationale qui rassemble tous ceux qui veulent s’opposer à la dictature

L’archevêque Carlo Maria Vigano

https://rumble.com/vmlsw5-archevque-carlo-maria-vigano-...cest-le-prlude-la-fin-des-temps....html

"Il me semble clair maintenant que nous sommes confrontés à un siège sur les fronts social et religieux.

La soit disant urgence pandémique a été utilisé comme un faux prétexte pour imposer la vaccination et le pass sanitaire dans de nombreuses Nations du monde. De manière simultanée et coordonnée.

En même temps, sur l'autre front, non seulement les autorité ecclésiastiques ne condamnent pas pour le moins l'abus de pouvoir de ceux qui gouvernent les affaires publiques, mais elles le soutiennent dans ce plan diabolique. Allant jusqu'à condamner ceux qui n'acceptent pas de se faire inoculer un sérum génétique expérimental aux effets secondaires inconnus, et qui ne confère pas  d'immunité contre le virus, sans parler des implications morales de la présence de matériel génétique provenant de fœtus avortés, ce qui pour un catholique est en soi une raison plus que suffisante pour rejeter le vaccin.

Nous sommes en guerre. Une guerre qui n'a pas été ouvertement déclaré et qui n'est pas menée avec des armes conventionnelles. Mais il s'agit tout de même d'une guerre dans laquelle il y a des agresseurs et des agressés, des coupables et des victimes, des tribunaux illégaux et des prisonniers. 

Une guerre dans laquelle la violence se manifeste sous des formes apparemment légales afin de violer les droits des citoyens ainsi que des croyants.

C'est une guerre qui fera date.

C'est le prélude à la fin des temps et à la grande apostasie dont parlent les saintes écritures."

source : https://www.infovf.com/video/archeveque-carlo-maria-vigano-est-prelude-fin-des-temps--10358.html

 

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Les Français croient de moins en moins en Dieu, selon un sondage

Publié le 12 Décembre 2021 par 3D RELIGION CENTER dans religion, covid-19, croyant, croyance

Les plus croyants se trouvent chez les 65 ans et plus (58%) puis chez les 18-34 ans (48%).

Une église à Bordeaux, le 20 février 2020. (CONSTANT FORME-BECHERAT / HANS LUCAS / AFP)
Une église à Bordeaux, le 20 février 2020. (CONSTANT FORME-BECHERAT / HANS LUCAS / AFP)

Une majorité de Français ne croit pas en Dieu.

A la question "Vous, personnellement, croyez-vous en Dieu ?", 51% des sondés répondent "non" (contre 44% en 2011 et 2004), selon un sondage Ifop pour l'Association des journalistes d'information sur les religions (Ajir), publié jeudi 23 septembre. Dans le détail, les plus croyants sont chez les 65 ans et plus (58%) puis chez les 18-34 ans (48%).

L'épidémie de Covid-19 les a-t-elle rapprochés d'une  ? "Non", disent les interviewés, à 91%. Seuls 9% répondent par l'affirmative. pratique religieuse. Sondés sur l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2019, 79% répondent que cet événement n'a pas réveillé en eux de "sentiment religieux" ni de "fibre spirituelle". Mais 21% ressentent le contraire.

Les sondés parlent moins de religion en famille

Autre enseignement : les personnes interrogées parlent de moins en moins de religion en famille. Ils sont 38%, contre 58% en novembre 2009. Et seuls 29% en parlent avec leurs amis (49% en 2009).

Par ailleurs, 68% des sondés pensent que les religions "peuvent contribuer à transmettre aux jeunes des repères et des valeurs positives : respect de l'autre, tolérance, générosité, responsabilité". Ils étaient 77% à le penser en 2009.

L'enquête a été menée du 24 au 25 août auprès d'un échantillon de 1 028 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus par questionnaire auto-administré en ligne, selon la méthode des quotas.

 

source : https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/les-francais-croient-de-moins-en-moins-en-dieu-selon-un-sondage_4781229.html

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Laïcité : la religion au travail - Quid dans le Metaverse ?

Publié le 12 Décembre 2021 par 3D RELIGION CENTER dans religion, christianisme, islamisme, metavers

La société elle-même se déchristianise.

Comment ajuste-t-on les curseurs de la pratique de la religion, à partir du moment ou l'islamisme est entré dans le proportion importante en France, en la place ou au dépends de la religion chrétienne.

Laïcité : le débat de Charlotte d'Ornellas et Hassen Chalghoumi

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L'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris n’était pas un accident à dire d'experts !

Publié le 26 Janvier 2021 par 3D RELIGION CENTER dans rapports bidons, propos lénifiants, mégot, silence coupable, complotisme, mauvaise foi, mauvais aloi, cathédrale parisienne, accident, experts, thermite, incendie, feu, police scientifique, enquêtes, Macron, Notre-Dame, cathédrale

Il s’agit d’un incendie accidentel 

Le président de la République

Les travaux de restauration n’avaient pas encore débutés, seuls les échafaudages étaient en cours de montage. Aucune soudure ni aucun point chaud n’étaient possibles

Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques

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Rendez-nous la messe ! Manifestation interdite par le gouvernement français

Publié le 15 Novembre 2020 par 3D RELIGION CENTER dans covid, chretien, culte, religion, pandemie, Paris, France, Manifestation, gouvernement, Loi

La messe, c’est vital. Si je dois désobéir… je désobéirai»

Catholique

"Rendez-nous la messe" : un rassemblement de catholiques interdit dimanche 15/11/2020 à Paris

Plusieurs dizaines de catholiques ont réclamé le retour des messes devant l'église Saint-Sulpice à Paris vendredi soir. Un rassemblement similaire prévu dimanche a été interdit par la préfecture. Gérald Darmanin a enjoint les manifestants à respecter le confinement... sous peine d'amende.

source : https://www.lci.fr/population/confinement-rendez-nous-la-messe-un-rassemblement-de-catholiques-interdit-dimanche-a-paris-saint-sulpice-2169876.html

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Sortie livre : “360° sous le soleil d’Allah”, un roman pour mieux comprendre religion et terrorisme

Publié le 10 Juin 2019 par 3D RELIGION CENTER dans attentat, attentat-suicide, suicide, 360°, 360deg, salafisme, 360° sous le soleil d’Allah, religion, terrorisme, théologien, Élie Saad, désinformation, peur, France, psychanalyste, politicien, sociologue, violence, radicalisation, Mahomet, christianisme, islam, 3d religion center

“Cédric Destrongville, converti au salafisme par un ami saoudien, fait une relecture de sa vie. Comment est-il passé d’une vie calme à Neuilly-sur-Seine au djihad en Syrie ?

360 degrés décrit son parcours depuis un christianisme traditionnel non approfondi à l’islam salafiste, puis au djihadisme jusqu’à une profonde remise en question.

Retour à la case « départ » ou évolution dans sa compréhension de la religion ? En tout cas, un questionnement sur le destin des martyrs de la foi, changera sa détermination. Se tuer et tuer les autres pour aller au paradis est-il de nature à le faire participer à la vie de Dieu comme il l’a toujours entendu et prétendu ?”

Sortie livre : “360° sous le soleil d’Allah”, un roman pour mieux comprendre religion et terrorisme Communiqué de presse PDF Communiqué de presse DOC Share L’actualité est toujours source d’inspiration mais réclame aussi souvent l’apport d’un éclairage différent. Après les attentats qui ont touché notre pays, le théologien, conférencier et écrivain Élie Saad, annonce son tout dernier roman : « 360° sous le soleil d’Allah ». couverture_360_2 Et si un roman pouvait répondre à la menace terroriste actuelle ? Après des mois à parler de mesures anti-terroristes, de prévention et de sécurité, les Français ont appris à vivre dans la peur, dans la désinformation et pour certains, le mépris de l’autre. Alors que même une partie du débat présidentiel portait sur le fait de retirer ou non aux terroristes en devenir leur nationalité française, le véritable problème se trouve dans les solutions apportées à ce fléau. Les questions de la mort, de la volonté de Dieu, du paradis et du rapport aux textes sacrés ne peuvent trouver de réponse ni auprès des psychanalystes, ni des politiciens, ni des sociologues… Et mis à part les sentinelles armées et les blocs de béton, qu’a-t-on initié comme véritable réponse à ces événements ? Selon l’auteur Elie Saad, les mesures antiterroristes ne peuvent pas être uniquement d’ordre sécuritaire ou de nature légale. Il faut aller vers la prévention et vers le discernement dans le domaine des idées religieuses. Il faut savoir qui est l’ennemi de la modernité et de la laïcité : Dieu ou ses faux amis ? Le roman « 360° sous le soleil d’Allah » d’Élie Saad se présente comme une réponse à ces attentats-suicides, à travers une réflexion accessible sur le statut des livres sacrés ainsi que sur le paradis. « 360° sous le soleil d’Allah »

Sortie livre : “360° sous le soleil d’Allah”, un roman pour mieux comprendre religion et terrorisme

L’actualité est toujours source d’inspiration mais réclame aussi souvent l’apport d’un éclairage différent.

Après les attentats qui ont touché notre pays, le théologien, conférencier et écrivain Élie Saad, annonce son tout dernier roman : « 360° sous le soleil d’Allah ».

Et si un roman pouvait répondre à la menace terroriste actuelle ?

Après des mois à parler de mesures anti-terroristes, de prévention et de sécurité, les Français ont appris à vivre dans la peur, dans la désinformation et pour certains, le mépris de l’autre. Alors que même une partie du débat présidentiel portait sur le fait de retirer ou non aux terroristes en devenir leur nationalité française, le véritable problème se trouve dans les solutions apportées à ce fléau.

Les questions de la mort, de la volonté de Dieu, du paradis et du rapport aux textes sacrés ne peuvent trouver de réponse ni auprès des psychanalystes, ni des politiciens, ni des sociologues… Et mis à part les sentinelles armées et les blocs de béton, qu’a-t-on initié comme véritable réponse à ces événements ?

Selon l’auteur Elie Saad, les mesures antiterroristes ne peuvent pas être uniquement d’ordre sécuritaire ou de nature légale. Il faut aller vers la prévention et vers le discernement dans le domaine des idées religieuses.

Il faut savoir qui est l’ennemi de la modernité et de la laïcité : Dieu ou ses faux amis ?

Le roman « 360° sous le soleil d’Allah » d’Élie Saad se présente comme une réponse à ces attentats-suicides, à travers une réflexion accessible sur le statut des livres sacrés ainsi que sur le paradis.

« 360° sous le soleil d’Allah », miroir de vies brisées, reflet d’une incompréhension

À travers son roman, « 360° sous le soleil d’Allah », Élie Saad décide de mettre en lumière cette escalade de la violence qui semble pourtant aux yeux de tous inhumaine et injuste.

Comment devient-on terroriste ? Comment peut-on, sincèrement et en pleine conscience, penser qu’un attentat va servir un dieu et les hommes ? La plongée vers le terrorisme ne concerne-t-elle que les déséquilibrés, les idiots ou les mal-aimés ? Quelle réponse théologique réelle peut-on alors apporter à ces agissements contre-nature ?…

“360° sous le soleil d’Allah” fait figure d’une véritable analyse du phénomène de fanatisme islamiste appelé à tort « radicalisation », de sa dérive terroriste et de la réponse théologique adéquate à ce danger. Une analyse présentée sous forme romancée, garantie d’une meilleure accessibilité.

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Afrique : cyber religion - religieux africain 2.0 - réseaux virtuels - religion online - expériences religieuses en ligne

Publié le 21 Septembre 2018 par 3D RELIGION CENTER dans Burkina Faso, églises évangéliques, cyber religion, Afrique, médias numériques, acteurs religieux, Afrique subsaharienne, religion online, reseau virtuel, institutions religieuses, réseaux sociaux, reseau social, online religion, internet, religiosite, Évangile, Christ, marabout

Afrique : cyber religion - religieux africain 2.0 - réseaux virtuels - religion online - online religion - expériences religieuses en ligne - digital religion - service de culte en ligne - « religieux africain 2.0 » pluriel et plastique - islam 2.0, chrétienté 2.0, bweti.2.0

Questions à Pamela Millet-Mouity, doctorante en Socio-anthropologie politique et religieuse à l’EHESS-Paris, et à Frédérick Madore, chercheur postdoctoral Banting à l’University of Florida. Ils viennent de coordonner un numéro de la revue Émulations consacré aux acteurs religieux africains à l’ère du numérique.

A-t-on assisté à la création de « cyber religions » ou de « religions numériques » en Afrique ces 15 dernières années ?

Pour bien répondre à cette question, il est important d’abord de préciser ce qu’on entend par « cyber religion », car une multitude de concepts n’ayant pas toujours la même signification ont été développés pour analyser les nouvelles formes de religiosité qui sont apparues grâce à Internet. Dans les années 1990 et au début de la décennie 2000, des chercheurs ont proposé la distinction entre la « religion online » et l’« online religion ».

Le premier type « religion online », le plus fréquent, correspond aux rituels qui sont largement basés sur des initiatives « hors ligne » à l’église, au temple ou à la mosquée, alors que le second « online religion » réfère aux nouvelles pratiques religieuses qui ont émergé à partir du Web.

La séparation entre ces deux catégories étant devenue de plus en plus ténue, surtout avec le développement du Web 2.0, les termes de «digital religion », de « cyber religions » et de « religion numérique » se sont popularisés. Ceux-ci réfèrent non seulement à la religion telle qu’elle se donne à voir en ligne, mais aussi à la façon dont les médias numériques façonnent, modèlent et transforment les croyants et les subjectivités religieuses hors ligne et vice versa.

Concernant le cas de l’Afrique, il est difficile de donner une réponse satisfaisante à une question aussi complexe. Bien que les médias numériques offrent à l’ensemble des acteurs religieux de ce continent un vivier de possibilités, les disparités qui s’observent entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, entre les différentes régions linguistiques ainsi qu’entre les zones rurales et urbaines rendent toute généralisation hasardeuse. Selon les contextes, nous pouvons observer des effets ambivalents quant aux modalités et aux formes d’appropriation de ces médias, et donc à la manière dont se déploie et se donne à voir ce « religieux africain 2.0 » dans sa forme plurielle.

Cependant, comme l’a souligné Rosalind I. J. Hackett dans un entretien que nous avons réalisé pour le numéro, qui est une des pionnières dans le domaine de la recherche des médias et des religions en Afrique subsaharienne, il serait prématuré de parler d’une interdépendance entre les sphères en ligne et hors-ligne bien qu’elle soit appelée à croître. Ceci est d’autant plus vrai en raison de problèmes d’accessibilité persistants et de coûts variables d’une connexion à Internet pour de nombreux consommateurs africains. Ainsi, pour le moment, il s’agit davantage de «religion online » pour reprendre cette terminologie. Pour les fidèles eux-mêmes, mais aussi pour les institutions religieuses et leurs représentants, les expériences religieuses en ligne viennent davantage compléter et non supplanter celles hors-ligne plus traditionnelles. Assister à un service de culte en ligne n’a pas le même attrait pour les fidèles que ce que représente le fait d’y être en personne, qui a un aspect social très important.

Concernant les christianismes, il semble toutefois intéressant de souligner qu’en contexte diasporique, on assiste depuis une dizaine d’années à l’essor en ligne de groupes de prières et de réseaux virtuels, formels ou informels, constitués exclusivement d’« anciens chrétiens du dimanche » comme ils aiment à se qualifier, qui n’ont pas d’existence hors-ligne. Souvent d’anciens fidèles très actifs, les adhérents de ces groupes et réseaux virtuels, très prosélytes, rejettent notamment le modèle « classique » de ce qu’on pourrait qualifier d’« église-bâtiment ». Sur différents réseaux sociaux, ils prônent de façon plus ou moins radicale le retour imminent du Christ, la (ré)appropriation individuelle des écritures bibliques et la « vraie » exemplarité quotidienne de chaque adhérent. Bref, ils préconisent une vie en adéquation avec ce qu’ils considèrent comme le « véritable Évangile, celui des derniers temps »; un Évangile débarrassé, vous l’aurez compris, de la figure pastorale et des pratiques liturgiques traditionnelles des congrégations d’origine. Le fonctionnement et la spécificité de ces nouveaux groupes et réseaux structurés exclusivement autour d’une médiatisation 2.0 à tonalité polémique restent toutefois encore à étoffer.

Qu’apporte l’étude du numérique à la compréhension des religions en Afrique subsaharienne ?

Si les églises évangéliques et (néo)pentecôtistes d’Afrique de l’Ouest anglophone ont initialement été les plus entreprenantes dans l’utilisation des médias numériques, des figures et groupes religieux des autres confessions d’Afrique subsaharienne ont de plus en plus recours à Facebook, Twitter, Instagram et YouTube pour leurs activités de prosélytisme.

Certes, le degré de pénétration et l’accessibilité d’Internet en Afrique demeurent parmi les plus faibles dans le monde : 35,2% de la population y avait accès selon des chiffres de décembre 2017 .

Malgré tout, son usage est en forte augmentation : entre 2000 et 2017, le nombre d’utilisateurs sur le continent africain est passé de 4 500 000 à plus de 453 000 000, soit une croissance de 9 942% ! Il y aurait également aujourd’hui plus de 177 000 000 comptes africains sur Facebook.

Ces outils numériques ont des incidences importantes sur le religieux en Afrique subsaharienne. Ils ont entre autres ouvert la voie à de nouveaux acteurs, qui n’ont pas nécessairement le profil classique des autorités spirituelles traditionnelles – souvent des hommes d’âge mûr –, pour acquérir une légitimité voire une autorité religieuse. C’est le cas notamment pour des jeunes et, dans une moindre mesure, des femmes. Internet a aussi favorisé la démultiplication de l’offre religieuse et a exacerbé le jeu de concurrence médiatique entre les leaders et groupes religieux. Cette plus grande fragmentation de l’autorité religieuse s’est aussi accompagnée d’une sorte de consumérisme religieux. En effet, grâce à la présence accrue des religions dans les médias numériques, les fidèles d’Afrique subsaharienne peuvent dorénavant « magasiner » leur guide religieux en fonction de leurs différents besoins. Un des nouveaux aspects à considérer concerne les pratiques dites de papillonnage d’une église virtuelle, d’un site, d’un forum ou d’un réseau social à l’autre, en fonction des affinités électives et des attentes subjectives de chaque croyant connecté, en dehors ou au sein même des communautés ou congrégations religieuses d’origine.

Par ailleurs, si les médias numériques offrent de nouveaux moyens de se connecter et ont une influence sur l’appartenance religieuse, il faut également accorder une attention particulière à la relation entre les centres et les périphéries, c’est-à-dire entre le siège de l’Église, de la mosquée ou du temple et ses communautés diasporiques. Penser les différentes formes de religiosité des acteurs africains tant sur le continent que dans les diasporas à l’ère des médias numériques implique de s’intéresser à ces interconnexions transnationales.

Qu’apporte votre numéro en particulier à la connaissance de ce phénomène ?

La popularité du champ d’études qui s’est développé autour des médias et des groupes religieux au cours des vingt dernières années n’a pas épargné l’Afrique subsaharienne. La majorité des travaux publiés sur ce sujet ont mis l’accent sur les small media (cassettes audio, films vidéo, CD, DVD) et les médias de masse plus « traditionnels » que sont la presse, la radio et la télévision. Ainsi, peu d’études ont jusqu’à présent traité de manière significative de l’usage des médias numériques par les groupes religieux subsahariens si bien que le continent africain est quelque peu resté en marge des Digital Religion Studies . Il y avait donc la nécessité d’entreprendre des recherches, tant empiriques que théoriques, sur cette question.

Les auteur·e·s des six articles de ce numéro thématique ont cherché à y contribuer en réfléchissant à l’utilisation des médias numériques par divers groupes religieux et figures charismatiques dans cinq pays en se penchant sur la confrérie musulmane Hibut-Tarqiyyah du Sénégal, des églises chrétiennes de Ouagadougou (Burkina Faso), des chrétiens de la République démocratique du Congo, des fidèles camerounais du pasteur nigérian T. B. Joshua, des musulmans ivoiriens ainsi qu’une communauté mixte regroupant des chrétiens et des musulmans au Burkina Faso.

Ce numéro spécial rend compte de la manière dont la présence du religieux sur Internet permet d’interroger aussi bien les institutions, les communautés, les croyances, les pratiques que les subjectivités religieuses. Il s’agit de porter un regard pluridisciplinaire sur les nouvelles réalités induites par l’irruption des médias numériques dans la sphère religieuse des mondes africains. Ainsi, chaque contribution questionne, à sa façon, les multiples bricolages, ramifications, circulations et conflictualités qui travaillent le « religieux africain » à l’ère du numérique, tant au niveau des discours et des représentations que des pratiques. Les auteur·e·s s’attachent non seulement à interroger les effets de l’utilisation d’Internet par les acteurs religieux sur les manières de croire, de faire croire et les subjectivités qui en découlent, mais également à explorer les articulations fines entre ces deux sphères – « religieux africain » et médias numériques – à partir de terrains inédits. Qu’il s’agisse d’analyser le contenu de pages Facebook, de comptes Twitter et de forums de discussions de certaines associations ou figures religieuses parmi les plus actives et les plus populaires ou encore de réaliser des enquêtes auprès des responsables et des fondateurs de quelques-uns des principaux sites Web religieux, ce numéro spécial se veut donc une contribution originale à une région qui reste sous-étudiée par rapport au reste du monde et notamment le monde occidental.

En croisant différentes approches disciplinaires, focales d’observations et perspectives analytiques, le numéro thématique a ainsi fait émerger plusieurs thématiques transversales communes aux différentes études de cas. Celles-ci nous éclairent tant sur les manières dont le « religieux africain » et les médias numériques s’imbriquent dans l’élaboration de récits pluriels que sur les pistes méthodologiques et théoriques qui sous-tendent toute entreprise visant à saisir la manière dont les acteurs africains représentent leurs expériences et engagements religieux à l’ère du numérique, mais aussi sur les rapports de force et de sens autour de la visibilité de ces représentations. Qu’il s’agisse de l’importance des réseaux religieux ou des interactions entre le religieux et la politique voire le politique, des pratiques de foi en ligne et leur dialectique avec la politique de la religion, ou bien encore de faire circuler d’une plateforme numérique religieuse à l’autre, ou tout simplement d’un compte Facebook/Twitter à l’autre des contenus et informations ludiques et divertissants.

Du Burkina Faso (Kaboré et Gosselin) au Sénégal (Sylla) en passant par la Côte d’Ivoire (Binaté), le Cameroun (Batibonak et Batibonak) et la République démocratique du Congo (Didier Makal), les analyses réalisées par les auteur·e·s susmentionné·e·s concordent donc sur le constat d’un enchevêtrement des mondes religieux et médiatiques ; nous invitant par là même à penser, comme l’a souligné à juste titre Pype en conclusion du numéro, l’existence d’un « religieux africain 2.0 » pluriel et plastique - islam 2.0, chrétienté 2.0, bweti.2.0, etc -, qui peut se donner à voir aussi bien sous l’angle des hybridations, des connivences et des emprunts que des tensions. Mais si ce « religieux africain 2.0 » recouvre des situations et des perceptions multiples et labiles bien réelles, éclairer ces dynamiques et rester au plus près des transformations et recompositions identitaires, communautaires et sociales qu’il engendre, tant sur le continent que dans les diasporas, suppose une constante remise en question de nos concepts/notions et transforme indéniablement nos manières de faire de la recherche

source : http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2018/09/19/religions-numeriques-en-afrique/

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